L’histoire du Massicot

L’histoire du massicot remonte bien avant l’invention du célèbre « Massicot », lorsque le besoin d’une machine pour découper le papier s’est fait ressentir. En effet, les premières machines ont vu le jour en 1830, mais ce n’est qu’en 1844 que Guillaume Massicot a déposé un brevet pour sa propre machine, d’où le nom qui lui a été donné.

Né le 5 septembre 1797 et décédé en 1870, il a obtenu le titre de coutelier du duc de Bordeaux. Grâce à ses recherches et à son esprit innovant, de nombreuses autres machines destinées à divers métiers ont vu le jour. Son invention a rencontré un grand succès auprès des imprimeries et des papeteries, ce qui lui a valu de nombreux prix lors des expositions de 1846 à 1855.

Le massicot est principalement utilisé dans le secteur de l’imprimerie, et il est conçu pour couper le papier selon l’angle de la marge de l’imprimeur. Il existe plusieurs modèles de massicots, avec différents formats et différentes lames.

La structure du massicot se compose d’un bâti solide, d’une table de travail et d’une arche contenant la presse et la lame. Son fonctionnement est simple : il suffit d’appuyer simultanément sur une pédale et sur deux boutons pour déclencher la descente de la presse et de la lame, assurant ainsi la sécurité des utilisateurs de la machine. Cependant, une manipulation habile est nécessaire.

Par le passé, l’utilisation de massicots a été associée à de nombreux accident, mais de nos jours, des mesures de sécurité renforcées sont en place. D’une part, il est obligatoire d’utiliser les deux mains et un pied pour activer la descente de la lame, et d’autre part, la machine est équipée d’une cellule photoélectrique qui détecte la présence d’objets ou de corps étrangers, stoppant immédiatement le fonctionnement de la machine.

Le processus du massicot se déroule en deux étapes :

• 1ère étape : Une presse bloque une pile de papiers à découper.
• 2ème étape : Une lame effectue la découpe proprement dite.